Depuis quelques années, on observe une nette transformation du transport urbain : de nouveaux modes de déplacement viennent remplacer les automobiles traditionnelles. Ces engins de déplacements personnels (EDP) sont de formidables alternatives : plus flexibles et adaptés à l’encombrement des villes, ils sont surtout plus respectueux de l’environnement, ce qui explique leur attrait auprès des utilisateurs.

La Fédération Française de l’Assurance (FFA), Assurance Prévention et la Fédération des Professionnels de la Micro Mobilité (FP2M) se sont associés afin de lancer une étude* d’une envergure inédite autour des usages, la prise de risques et l’accidentalité des utilisateurs d’Engins de Déplacement Personnel Motorisés (EDPM).

Cette initiative entre dans le cadre des missions de la FPMM qui œuvre fortement pour que les utilisateurs actuels et futurs des nouvelles mobilités soient  pleinement intégrés dans les réflexions des territoires quant aux mobilités de demain et surtout accompagnés par tous les acteurs, autorités et porteurs de politique publique dans le développement, en toute responsabilité et sécurité, de leur pratique.

 Cette étude confirme que la sécurité et la prévention demeurent des enjeux-clés du développement des usages des nouvelles mobilités dans un climat plus apaisé entre les utilisateurs d’EDPM et les autres usagers de l’espace public. Les principales leçons que l’on tire de ces questionnements à plus de 5000 français usagers de la route sont:

  • Un usage installé des Engins de Déplacement Personnel Motorisés
  • Une perception ambivalente des EDPM dans l’espace public
  • Un sentiment de vulnérabilité et un manque de protection avéré
  • Une accidentalité en hausse qui suit le taux de pénétration des EDPM sur le marché
  • Sensibiliser les usagers et les protéger

Quelques enseignements de l’étude:

 


* Étude de la Fédération Française de l’Assurance (FFA), d’Assurance Prévention et de la Fédération des Professionnels de la Micro-Mobilité (FP2M), réalisée par Smart Mobility Lab. Etude quantitative réalisée en 2 temps : du 21 février au 5 mars 2020 auprès de 5 014 répondants et du 5 au 11 septembre 2020 auprès de 1 013 répondants France entière âgés de 18 ans et plus. Etude qualitative réalisée auprès de 65 participants au sein de 8 focus groups à Paris et à Lille du 21 au 31 janvier 2020.