La mobilité urbaine et périurbaine est confrontée à un vent de renouveau sans précédent au 20ème et 21ème siècle.
Après des décennies du règne quasi exclusif des voitures à motorisation thermique, avec la voiture notamment, de nouveaux modes de propulsion viennent prendre une place importante dans le paysage.
Mieux, de nouveaux modes de déplacement offrent aux villes et aux localités périurbaines des alternatifs tour à tour plus flexibles, adaptées à une demande devenue protéiforme, en phase avec les problématiques d’encombrement mais surtout plus respectueuses de l’environnement.
La multiplication des solutions de déplacement caractérisera les décennies à venir.
Dans cette prolifération d’offres, plus ou moins pertinentes, les nouveaux engins de déplacements personnels, dit EDP, s’imposent comme le chaînon manquant de l’intermodalité en matière de déplacement.
Outre les déjà bien présents trottinettes à propulsion musculaire et autres skate-boards, pour une frange bien précise de la population, le développement de la motorisation électrique est venue offrir de nombreuses solutions de mobilité douce à celles plus actives précédemment citées. Nous assistons depuis quelques temps à une vraie révolution dans la façon de se déplacer en environnement urbain et périurbain.
Les véhicules de plus en plus innovants participent à cette nouvelle offre de mobilité qui couvre les usages les plus variés du quotidien: le tourisme, promenade, usage ludique. Les usages professionnels se développent que ce soient pour les entreprises de sécurité ou de livraison de courrier. Mais ces engins participent également à l’émancipation des personne à mobilité restreinte ou à léger handicap. Et tout ceci pour des besoins communs : des trajets courants de faible ou moyenne distance.
Ce foisonnement de véhicules et d’usages n’est pas sans causer des difficultés et une nécessité d’adaptation. En premier lieu, évidemment, la sécurité de ces nouveaux véhicules qui nécessite l’implémentation d’analyse de risques complète qui prendrait compte toutes les questions liées au freinage, à la stabilité, aux contraintes électriques, l’inflammabilité, etc…
En second lieu, aussi sensible que le premier; quelle est (sera) la place de ces engins sur l’espace public ? Quand les engins à propulsion musculaire sont clairement assimilés aux piétons, les véhicules à motorisation électriques posent nettement plus question. Où dans l’espace public ? Sur les voies piétonnes ? Avec ou uniquement sur les pistes cyclables ? Sur les chaussées limitées à 30 Km/h ? Et le corolaire de toutes ces questions est un second niveau de questionnement qui seraient, en vrac et de façon non exhaustives: les vitesses maximales, le port d’équipements de sécurité, l’âge d’utilisation, etc…
La trottinette, reine des nouvelles mobilités
Nous vous attendons.
Pour accompagner ce marché qui croît, se densifie et mature; le secteur a la nécessité absolue de se regrouper en collectif uni, visible et capable de donner une réplique pertinente aussi bien aux différentes autorités qu’aux divers organisations et associations concernés par la question des mobilités douces et actives. Les sociétés Décathlon, Micro Mobility France, REVOE et Eco-Riders ont lancé le mouvement de mise en commun des compétences afin de défendre des intérêts communs.
Cette fédération récemment créée s’ouvre à toutes les parties prenantes qui entendent accompagner l’éclosion et participer à la stabilisation du marché des Engins de Déplacement Personnel, qu’ils soient électriques ou non. Nous vous attendons.